La fluidité en Hz
Exprimée en Hertz, la fréquence d’affichage indique le nombre d’images pouvant être affichées par seconde, et donc la fluidité. Aujourd’hui, la norme est de 60 Hz au minimum. C’est amplement suffisant pour la plupart des usages. Pour les joueurs, certains écrans peuvent monter à 120 voire au maximum 144 Hz. Dans ce cas, il faut bien vérifier que la carte graphique de l’ordinateur est capable de suivre la cadence. Pour encore plus de fluidité dans les jeux, les constructeurs ajoutent d’autres technologies. C’est le cas du G-Sync. Ce procédé permet d’afficher des images encore plus fluides en adaptant en temps réel la fréquence du moniteur à celle de la carte graphique. Attention, le G-Sync ne fonctionnera qu’à partir d’une carte graphique Nvidia GeForce GTX et avec une connexion DisplayPort. Autre technologie : le FreeSync conçu par AMD. Il reprend le même principe, mais ne fonctionne qu’avec les cartes AMD.
Le temps de réponse
Autre point important, surtout lorsqu’il s’agit de jouer ou de regarder des vidéos : le temps de réponse. C’est la durée qu’il faut pour que la dalle allume puis éteigne un pixel de l’écran. Ce délai s’exprime en millisecondes (ms). En général, un temps de réponse inférieur ou égal à 5 ms est suffisant pour tous les usages. Pour la bureautique pure, ce n’est pas un facteur déterminant.
La technologie de dalle
TN, IPS, VA : derrière ces trois abréviations obscures se dissimulent des technologies de dalles LCD différentes. Elles révèlent chacune des avantages et des inconvénients qui vont dépendre des activités pratiquées le plus souvent. Idéales pour les joueurs, les dalles TN (Twisted Nematic) sont les plus courantes. Elles délivrent à la fois un faible temps de réponse et une haute luminosité. En revanche, le contraste est assez peu élevé et les couleurs approximatives. L’IPS quant à lui est doté d’un temps de réponse plus élevé, mais délivre des couleurs plus réalistes et des contrastes plus avenants. L’IPS est parfait pour la bureautique, la vidéo, ou encore réaliser de la retouche de photos. Enfin la technologie VA (Vertical Alignment) avec ses variantes PVA ou MVA est très forte en contrastes. Elle délivre des noirs profonds, mais l’affichage est moins réactif.
Dans l’avenir, ces technologies devraient être supplantées par l’arrivée de l’OLED. En plus de proposer des écrans incurvés, cette technologie offre des couleurs riches, une excellente réactivé et de très bons contrastes. Reste que son prix est encore très élevé.
La connectique
Les connecteurs VGA, donc analogiques, qui étaient disponibles sur les moniteurs à tube cathodique se font de plus en plus rares. En revanche, les prises DVI (blanches) sont encore souvent présentes. Elles permettent un affichage en Full HD avec une fréquence maximale de 144 Hz. Le connecteur le plus répandu reste le HDMI. Essentiellement disponible dans sa version 1.4, il est capable d’afficher de l’Ultra HD en limitant la fréquence à 30 Hz. Le HDMI 2.0 va plus loin avec du 60 Hz. L’interface la plus polyvalente reste le DisplayPort, car elle permet d’afficher de l’Ultra HD en 60 Hz sans sourciller.
Il existe aussi des liaisons sans fil, mais elles ne permettent pas de monter en définition et les images sont moins fluides. Enfin, rares sont les écrans dotés d’une prise Thunderbolt, réservée aux ordinateurs de la marque Apple. Sur certains modèles, on trouve une entrée audio, une prise casque, une webcam, des prises USB.