videosurveillance
En période de vacances, la journée pendant qu’on est au travail, ou même la nuit, alors qu’on dort à l’étage, la protection de son habitation ou de ses locaux professionnels est une priorité pour bon nombre de personnes. Il existe des systèmes performants, qui rassureront les occupants et leur assureur, et protégeront les biens comme les personnes.

Les alarmes traditionnelles, avec contacteurs aux portes et aux fenêtres et détecteurs de mouvements, sont encore majoritaires. Mais l’offre des systèmes de vidéosurveillance s’est largement développée, et les budgets sont désormais nettement plus accessibles. Autrefois réservée aux entreprises, la vidéosurveillance est de plus en plus répandue chez les particuliers. Les possibilités offertes sont très larges : protéger son logement, savoir si les enfants sont bien rentrés après l’école, détecter les incendies, etc.
 
L’étendue de l’offre rend cependant le choix de son installation assez complexe. Les spécialistes de Rue du Commerce vous guident à travers les différentes solutions, et vous invitent à vous poser les bonnes questions sur vos besoins en prenant en compte votre budget et la configuration des locaux à protéger.

Un point sur la réglementation

La vidéosurveillance est une solution efficace pour protéger son logement ou son local professionnel. Les offres s’adressent non seulement aux entreprises, mais également au grand public. Mais les particuliers, comme d’ailleurs souvent les entrepreneurs, ne sont pas forcément au courant de l’étendue de leurs droits et obligations en la matière.

Les obligations légales et réglementaires

La vidéosurveillance porte directement atteinte au droit à l’image. On ne peut donc pas placer ses caméras n’importe où. Il est également parfois nécessaire de procéder à des déclarations ou des demandes d’autorisation, et d’informer les occupants des locaux protégés, conformément à la Loi Informatique et Libertés.

Le positionnement des caméras

Les systèmes de vidéosurveillance ne doivent avoir pour but que la protection des biens et personnes.
 
Dans les entreprises, les caméras ne doivent pas filmer les salariés sur leur poste de travail, sauf dans quelques cas spécifiques (caissier manipulant de l’argent, manutentionnaires manipulant des biens de valeur, etc.).

Lorsque les locaux professionnels accueillent du public (commerces, bureaux accueillant les clients), les installations ne doivent pas porter atteinte à la vie privée de ces personnes (interdiction de caméras dans les toilettes ou cabines d’essayage).

Dans les copropriétés, seuls les espaces communs peuvent être filmés : hall d’entrée, parking souterrain, locaux techniques, portes d’ascenseur. Par contre, les caméras ne doivent pas filmer les portes des appartements, les balcons et les espaces privés.

Dans les habitations, les systèmes de vidéosurveillance ne sont pas soumis à la Loi Informatique et Libertés. Cependant, la vie privée des voisins, des visiteurs et des passants doit être respectée. Il est donc nécessaire d’orienter ses caméras vers sa seule propriété. Il est par exemple interdit de filmer la rue, même pour surveiller sa voiture garée sur le domaine public.
 

Les obligations d’information

Les systèmes de vidéosurveillance doivent faire systématiquement l’objet d’une information, qui peut devenir complexe dans certains cas :
 
L’affichage : Toute installation de vidéosurveillance doit faire l’objet d’un affichage dès l’entrée dans les locaux, privés, professionnels ou publics. Dans les entreprises, les représentants du personnel doivent être consultés avant la mise en œuvre de la vidéosurveillance, et chaque salarié doit être informé individuellement, par exemple avec la signature du règlement intérieur dès son entrée en fonction.

La déclaration à la CNIL : Elle est nécessaire dès lors que vous accueillez du public, ou que votre système de vidéosurveillance peut filmer des salariés. Même dans une habitation, la déclaration s’impose lorsque vous accueillez un employé à domicile (femme de ménage, baby-sitter, infirmière, etc.). Tout système non déclaré sera inopposable aux salariés, par exemple dans le cadre d’une procédure de licenciement. Dans une copropriété, l’installation doit être déclarée pour les espaces communs.

L’information individuelle : En complément de cette obligation, le propriétaire ou responsable de l’installation doit informer individuellement tous les salariés, par exemple par la signature du règlement intérieur mentionnant l’existence de la vidéosurveillance.

La demande d’autorisation en préfecture : Une autorisation est nécessaire dès lors que l’installation de vidéosurveillance filme les espaces publics, ou assimilés (entrée des commerces, abords des parkings privés, entrée des copropriétés sans système de fermeture, etc.).
 

La conservation et la diffusion des images

Les images enregistrées par les systèmes de vidéosurveillance ne peuvent pas être conservées plus d’un mois. Leur consultation est limitée à certaines personnes seulement :
 
Dans les copropriétés, aux personnes désignées par le syndicat de copropriétaires (le syndic, le gardien, le gestionnaire de l’immeuble). Les habitants n’ont pas le droit de les visionner librement.

Dans les habitations, aux propriétaires.

Dans les entreprises et commerces, aux responsables de la sécurité, aux dirigeants, ou aux référents désignés dans la déclaration à la CNIL.
 
Lors de circonstances particulières (agressions, risque d’attentat, vandalisme), ces images peuvent être transmises aux forces de l’ordre (police ou gendarmerie).
 
Attention : En aucun cas les images ne doivent être diffusées sur les réseaux sociaux ou plateformes de partage, même pour faire « le buzz », sauf avec l’accord express de toutes les personnes filmées. L’atteinte au droit à l’image pourrait entraîner un dépôt de plainte et des poursuites judiciaires.
 

La vidéosurveillance et les assurances

Lorsque vous investissez dans un système de vidéosurveillance, rapprochez-vous de votre assureur. Cette installation vous permettra de négocier une diminution de votre prime pouvant aller jusqu’à 15 %, ainsi qu’une baisse ou une suppression des franchises.
 
Attention, votre assureur peut vous imposer un système conforme à la norme NF A2P, installé par une personne agréée APSAD R81 qui vous délivrera un certificat de conformité de votre installation.

Les différents types d’installations de vidéosurveillance

Les nouvelles technologies ont permis au grand public d’accéder plus facilement à la vidéosurveillance. En parallèle, les technologies se sont multipliées, rendant le choix plus complexe.
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La vidéosurveillance filaire ou sans fil

Le choix entre un système filaire ou un système wi-fi dépend de plusieurs paramètres :
 
La configuration des lieux : le câblage n’est pas toujours évident à réaliser dans certains locaux. À l’inverse, l’installation de caméras en wi-fi nécessite d’avoir une bonne réception du signal. La vidéosurveillance sans fil sera donc peut-être plus adaptée pour des locaux moins étendus.

L’esthétique : le câblage de votre installation peut être apparent, et donc moins joli.

L’évolutivité : il sera plus simple d’ajouter des nouvelles caméras avec un système sans fil. De plus, les systèmes actuels ont tendance à s’orienter vers la domotique, avec de nouvelles fonctionnalités.

Le Do-It-Yourself : si vous souhaitez installer votre équipement sans l’intervention d’un professionnel, les kits tout-en-un de vidéosurveillance sans fil sont faits pour vous. L’installation est plus simple et plus rapide, et les marques proposent de nombreux tutoriels vidéo en ligne.
 
Les équipements nécessaires, à l’exception des câbles, sont les mêmes quelle que soit l’installation :
 
Des caméras : le nombre de caméras dépend de la configuration des lieux, et du nombre d’accès possibles.

Un enregistreur : les images filmées seront conservées sur le disque dur. Vous pouvez également utiliser un serveur NAS pour enregistrer vos images, ou un abonnement sur le Cloud. Certains constructeurs proposent d’ailleurs des systèmes complets avec un espace Cloud dédié.

Un boîtier de commande ou un logiciel de gestion : certains systèmes permettent de mettre en marche l’installation partiellement, avec un système de zonage. Cela permet par exemple de protéger le rez-de-chaussée alors que vous dormez à l’étage.

Un écran : cet écran peut être spécifique à votre installation. Les nouvelles solutions proposées permettent néanmoins d’accéder aux images par wi-fi, sur un smartphone ou une tablette.
 
Certains équipements nécessitent également un accès à Internet : la vidéosurveillance connectée à Internet apporte de nombreux avantages pour la gestion de son système de vidéosurveillance, comme la mise en route, la transmission d’informations en temps réel, ou la visualisation des images en direct.
 
D’autres installations bénéficient d’un système d’alarme en complément, pour un effet dissuasif plus performant.
 

Les différents types de caméras

Le point primordial de la vidéosurveillance reste la caméra. De nombreux modèles, avec des caractéristiques spécifiques, existent : qualité d’image, enregistrement dans le noir, système anti-vandalisme, profondeur de champ, etc.

Les caméras intérieures/extérieures

Si vous installez des caméras en extérieur, assurez-vous que le modèle choisi est étanche et résistant au vent. À défaut, il existe également des caissons étanches permettant de protéger la caméra des intempéries.

Les dômes, les tubes, les boîtiers

Les caméras « dômes », ou « anti-vandalisme », sont particulièrement adaptées pour les zones sensibles (parties communes, parking) ou en extérieur. Elles sont équipées d’un globe protecteur, tout en offrant une bonne qualité d’image. Certains modèles sont motorisés, et permettent une rotation de la caméra, couvrant ainsi un périmètre plus important.
 
Les caméras « tubes » et « boîtier » conviennent à tout type d’installation, dans les habitations ou les entreprises. Elles ont un design très classique et discret. Certaines sont également mobiles, de manière à couvrir une zone plus large.
 
L’ensemble de ces caméras existe en version équipée de capteurs de mouvements, limitant le temps d’enregistrement lorsque le local est inoccupé.

Les caméras infrarouges

Si votre système de vidéosurveillance est destiné à protéger vos locaux le jour comme la nuit, assurez-vous que les caméras sont équipées d’un système infrarouge. Le jour, les vidéos seront en couleurs. La nuit, le système de vision nocturne filmera en noir et blanc, même dans une obscurité totale. Selon les modèles, la portée de la caméra peut varier.

Les caméras factices

L’effet dissuasif des caméras de surveillance est réel. Pour compléter votre installation, ou en cas de budget limité, vous pouvez opter pour une caméra factice. Certains modèles sont très réalistes, avec des ampoules LED fonctionnant sur piles.

Les caméras « espion »

Les caméras « espion » ne sont pas que des gadgets. Les caméras visibles, lorsqu’elles sont mal orientées, ou en nombre insuffisant, peuvent être évitées ou contournées. Avec une caméra espion, l’objectif est dissimulé dans un objet du quotidien : horloge, lampe, stylo, etc. Attention, ces caméras sont soumises à l’ensemble des obligations d’information et de déclaration.

Les éléments à prendre en compte dans son budget

Lorsque vous préparez votre budget pour votre vidéosurveillance, il faut bien penser à prendre en compte tous les paramètres importants, tant en termes de qualité que de besoins réels.

Les différents systèmes

Le premier point à prendre en compte lorsque vous établissez votre budget tient à la qualité de l’enregistrement. Deux solutions s’offrent à vous : les caméras analogiques, numériques, ou IP (Internet Protocole). Le système analogique est plus économique, mais la qualité d’image est meilleure avec les systèmes IP ou numériques. Les deux systèmes existent en version filaire ou sans fil.
 
Attention, certaines caméras dites « sans fil » ne fonctionnent pas sur batterie, et doivent quand même être alimentées par un raccordement au secteur.

Le nombre de caméras

Pensez à bien déterminer le nombre de caméras dont vous avez besoin. Dans une habitation, il est conseillé de positionner au moins une caméra par zone d’accès au rez-de-chaussée. Pensez à vérifier les accès potentiels aux étages : fenêtre au-dessus du toit d’un garage ou d’une dépendance, accès possible par la terrasse d’un voisin mitoyen.
 
Il existe des kits complets, vendus avec plusieurs caméras. Cette solution est plus économique, mais assurez-vous que le type de caméra proposé répondra aux besoins spécifiques de chaque accès à protéger.

La résolution

La résolution d’une caméra déterminera la qualité finale de l’image, et la possibilité de l’exploiter suite à un cambriolage. La résolution des caméras analogiques est définie en lignes. Celle des caméras numériques s’exprime en pixels. La Haute Définition (HD) vous assurera une qualité d’image optimale.

Le câble

Le coût du câble peut rapidement alourdir le budget, lorsque votre installation est déployée sur une grande superficie. Pensez à bien prendre vos mesures avant de vous décider.

Les réponses de nos experts aux questions les plus fréquentes

Quelle capacité doit avoir le disque dur de conservation des images ?

Plus la résolution de l’image sera élevée, plus les fichiers enregistrés seront lourds. Néanmoins, on estime qu’un disque dur de 1 000 Go permet d’enregistrer la vidéo de 8 caméras de 2 mégapixels en continu pendant environ 20 jours.

Quelle est la focale idéale d’une caméra de surveillance ?

La focale d’une caméra est une donnée complexe à définir. Tout dépend en fait de la distance entre le sujet filmé et la caméra. Plus le sujet est proche et plus la focale devra être petite. En cas de doute, vous pouvez cependant opter pour une caméra à focale variable. Vous procéderez à vos réglages lors de l’installation.
interphone-video

Comment couvrir une large zone de passage avec un système de vidéosurveillance ?

Plusieurs solutions existent. Vous pouvez installer plusieurs caméras, ou une caméra avec un système de rotation, ou encore opter pour une caméra grand angle. Le choix entre ces différentes solutions dépendra à la fois du budget, de la compatibilité des caméras avec votre installation, et d’un problème esthétique, la multiplication des caméras n’étant pas toujours du meilleur effet.
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En période de vacances, la journée pendant qu’on est au travail, ou même la nuit, alors qu’on dort à l’étage, la protection de son habitation ou de ses locaux professionnels est une priorité pour bon nombre de personnes. Il existe des systèmes performants, qui rassureront les occupants et leur assureur, et protégeront les biens comme les personnes.

Les alarmes traditionnelles, avec contacteurs aux portes et aux fenêtres et détecteurs de mouvements, sont encore majoritaires. Mais l’offre des systèmes de vidéosurveillance s’est largement développée, et les budgets sont désormais nettement plus accessibles. Autrefois réservée aux entreprises, la vidéosurveillance est de plus en plus répandue chez les particuliers. Les possibilités offertes sont très larges : protéger son logement, savoir si les enfants sont bien rentrés après l’école, détecter les incendies, etc.
 
L’étendue de l’offre rend cependant le choix de son installation assez complexe. Les spécialistes de Rue du Commerce vous guident à travers les différentes solutions, et vous invitent à vous poser les bonnes questions sur vos besoins en prenant en compte votre budget et la configuration des locaux à protéger.

Un point sur la réglementation

La vidéosurveillance est une solution efficace pour protéger son logement ou son local professionnel. Les offres s’adressent non seulement aux entreprises, mais également au grand public. Mais les particuliers, comme d’ailleurs souvent les entrepreneurs, ne sont pas forcément au courant de l’étendue de leurs droits et obligations en la matière.

Les obligations légales et réglementaires

La vidéosurveillance porte directement atteinte au droit à l’image. On ne peut donc pas placer ses caméras n’importe où. Il est également parfois nécessaire de procéder à des déclarations ou des demandes d’autorisation, et d’informer les occupants des locaux protégés, conformément à la Loi Informatique et Libertés.

Le positionnement des caméras

Les systèmes de vidéosurveillance ne doivent avoir pour but que la protection des biens et personnes.
 
Dans les entreprises, les caméras ne doivent pas filmer les salariés sur leur poste de travail, sauf dans quelques cas spécifiques (caissier manipulant de l’argent, manutentionnaires manipulant des biens de valeur, etc.).

Lorsque les locaux professionnels accueillent du public (commerces, bureaux accueillant les clients), les installations ne doivent pas porter atteinte à la vie privée de ces personnes (interdiction de caméras dans les toilettes ou cabines d’essayage).

Dans les copropriétés, seuls les espaces communs peuvent être filmés : hall d’entrée, parking souterrain, locaux techniques, portes d’ascenseur. Par contre, les caméras ne doivent pas filmer les portes des appartements, les balcons et les espaces privés.

Dans les habitations, les systèmes de vidéosurveillance ne sont pas soumis à la Loi Informatique et Libertés. Cependant, la vie privée des voisins, des visiteurs et des passants doit être respectée. Il est donc nécessaire d’orienter ses caméras vers sa seule propriété. Il est par exemple interdit de filmer la rue, même pour surveiller sa voiture garée sur le domaine public.
 

Les obligations d’information

Les systèmes de vidéosurveillance doivent faire systématiquement l’objet d’une information, qui peut devenir complexe dans certains cas :
 
L’affichage : Toute installation de vidéosurveillance doit faire l’objet d’un affichage dès l’entrée dans les locaux, privés, professionnels ou publics. Dans les entreprises, les représentants du personnel doivent être consultés avant la mise en œuvre de la vidéosurveillance, et chaque salarié doit être informé individuellement, par exemple avec la signature du règlement intérieur dès son entrée en fonction.

La déclaration à la CNIL : Elle est nécessaire dès lors que vous accueillez du public, ou que votre système de vidéosurveillance peut filmer des salariés. Même dans une habitation, la déclaration s’impose lorsque vous accueillez un employé à domicile (femme de ménage, baby-sitter, infirmière, etc.). Tout système non déclaré sera inopposable aux salariés, par exemple dans le cadre d’une procédure de licenciement. Dans une copropriété, l’installation doit être déclarée pour les espaces communs.

L’information individuelle : En complément de cette obligation, le propriétaire ou responsable de l’installation doit informer individuellement tous les salariés, par exemple par la signature du règlement intérieur mentionnant l’existence de la vidéosurveillance.

La demande d’autorisation en préfecture : Une autorisation est nécessaire dès lors que l’installation de vidéosurveillance filme les espaces publics, ou assimilés (entrée des commerces, abords des parkings privés, entrée des copropriétés sans système de fermeture, etc.).
 

La conservation et la diffusion des images

Les images enregistrées par les systèmes de vidéosurveillance ne peuvent pas être conservées plus d’un mois. Leur consultation est limitée à certaines personnes seulement :
 
Dans les copropriétés, aux personnes désignées par le syndicat de copropriétaires (le syndic, le gardien, le gestionnaire de l’immeuble). Les habitants n’ont pas le droit de les visionner librement.

Dans les habitations, aux propriétaires.

Dans les entreprises et commerces, aux responsables de la sécurité, aux dirigeants, ou aux référents désignés dans la déclaration à la CNIL.
 
Lors de circonstances particulières (agressions, risque d’attentat, vandalisme), ces images peuvent être transmises aux forces de l’ordre (police ou gendarmerie).
 
Attention : En aucun cas les images ne doivent être diffusées sur les réseaux sociaux ou plateformes de partage, même pour faire « le buzz », sauf avec l’accord express de toutes les personnes filmées. L’atteinte au droit à l’image pourrait entraîner un dépôt de plainte et des poursuites judiciaires.
 

La vidéosurveillance et les assurances

Lorsque vous investissez dans un système de vidéosurveillance, rapprochez-vous de votre assureur. Cette installation vous permettra de négocier une diminution de votre prime pouvant aller jusqu’à 15 %, ainsi qu’une baisse ou une suppression des franchises.
 
Attention, votre assureur peut vous imposer un système conforme à la norme NF A2P, installé par une personne agréée APSAD R81 qui vous délivrera un certificat de conformité de votre installation.

Les différents types d’installations de vidéosurveillance

Les nouvelles technologies ont permis au grand public d’accéder plus facilement à la vidéosurveillance. En parallèle, les technologies se sont multipliées, rendant le choix plus complexe.
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La vidéosurveillance filaire ou sans fil

Le choix entre un système filaire ou un système wi-fi dépend de plusieurs paramètres :
 
La configuration des lieux : le câblage n’est pas toujours évident à réaliser dans certains locaux. À l’inverse, l’installation de caméras en wi-fi nécessite d’avoir une bonne réception du signal. La vidéosurveillance sans fil sera donc peut-être plus adaptée pour des locaux moins étendus.

L’esthétique : le câblage de votre installation peut être apparent, et donc moins joli.

L’évolutivité : il sera plus simple d’ajouter des nouvelles caméras avec un système sans fil. De plus, les systèmes actuels ont tendance à s’orienter vers la domotique, avec de nouvelles fonctionnalités.

Le Do-It-Yourself : si vous souhaitez installer votre équipement sans l’intervention d’un professionnel, les kits tout-en-un de vidéosurveillance sans fil sont faits pour vous. L’installation est plus simple et plus rapide, et les marques proposent de nombreux tutoriels vidéo en ligne.
 
Les équipements nécessaires, à l’exception des câbles, sont les mêmes quelle que soit l’installation :
 
Des caméras : le nombre de caméras dépend de la configuration des lieux, et du nombre d’accès possibles.

Un enregistreur : les images filmées seront conservées sur le disque dur. Vous pouvez également utiliser un serveur NAS pour enregistrer vos images, ou un abonnement sur le Cloud. Certains constructeurs proposent d’ailleurs des systèmes complets avec un espace Cloud dédié.

Un boîtier de commande ou un logiciel de gestion : certains systèmes permettent de mettre en marche l’installation partiellement, avec un système de zonage. Cela permet par exemple de protéger le rez-de-chaussée alors que vous dormez à l’étage.

Un écran : cet écran peut être spécifique à votre installation. Les nouvelles solutions proposées permettent néanmoins d’accéder aux images par wi-fi, sur un smartphone ou une tablette.
 
Certains équipements nécessitent également un accès à Internet : la vidéosurveillance connectée à Internet apporte de nombreux avantages pour la gestion de son système de vidéosurveillance, comme la mise en route, la transmission d’informations en temps réel, ou la visualisation des images en direct.
 
D’autres installations bénéficient d’un système d’alarme en complément, pour un effet dissuasif plus performant.
 

Les différents types de caméras

Le point primordial de la vidéosurveillance reste la caméra. De nombreux modèles, avec des caractéristiques spécifiques, existent : qualité d’image, enregistrement dans le noir, système anti-vandalisme, profondeur de champ, etc.

Les caméras intérieures/extérieures

Si vous installez des caméras en extérieur, assurez-vous que le modèle choisi est étanche et résistant au vent. À défaut, il existe également des caissons étanches permettant de protéger la caméra des intempéries.

Les dômes, les tubes, les boîtiers

Les caméras « dômes », ou « anti-vandalisme », sont particulièrement adaptées pour les zones sensibles (parties communes, parking) ou en extérieur. Elles sont équipées d’un globe protecteur, tout en offrant une bonne qualité d’image. Certains modèles sont motorisés, et permettent une rotation de la caméra, couvrant ainsi un périmètre plus important.
 
Les caméras « tubes » et « boîtier » conviennent à tout type d’installation, dans les habitations ou les entreprises. Elles ont un design très classique et discret. Certaines sont également mobiles, de manière à couvrir une zone plus large.
 
L’ensemble de ces caméras existe en version équipée de capteurs de mouvements, limitant le temps d’enregistrement lorsque le local est inoccupé.

Les caméras infrarouges

Si votre système de vidéosurveillance est destiné à protéger vos locaux le jour comme la nuit, assurez-vous que les caméras sont équipées d’un système infrarouge. Le jour, les vidéos seront en couleurs. La nuit, le système de vision nocturne filmera en noir et blanc, même dans une obscurité totale. Selon les modèles, la portée de la caméra peut varier.

Les caméras factices

L’effet dissuasif des caméras de surveillance est réel. Pour compléter votre installation, ou en cas de budget limité, vous pouvez opter pour une caméra factice. Certains modèles sont très réalistes, avec des ampoules LED fonctionnant sur piles.

Les caméras « espion »

Les caméras « espion » ne sont pas que des gadgets. Les caméras visibles, lorsqu’elles sont mal orientées, ou en nombre insuffisant, peuvent être évitées ou contournées. Avec une caméra espion, l’objectif est dissimulé dans un objet du quotidien : horloge, lampe, stylo, etc. Attention, ces caméras sont soumises à l’ensemble des obligations d’information et de déclaration.

Les éléments à prendre en compte dans son budget

Lorsque vous préparez votre budget pour votre vidéosurveillance, il faut bien penser à prendre en compte tous les paramètres importants, tant en termes de qualité que de besoins réels.

Les différents systèmes

Le premier point à prendre en compte lorsque vous établissez votre budget tient à la qualité de l’enregistrement. Deux solutions s’offrent à vous : les caméras analogiques, numériques, ou IP (Internet Protocole). Le système analogique est plus économique, mais la qualité d’image est meilleure avec les systèmes IP ou numériques. Les deux systèmes existent en version filaire ou sans fil.
 
Attention, certaines caméras dites « sans fil » ne fonctionnent pas sur batterie, et doivent quand même être alimentées par un raccordement au secteur.

Le nombre de caméras

Pensez à bien déterminer le nombre de caméras dont vous avez besoin. Dans une habitation, il est conseillé de positionner au moins une caméra par zone d’accès au rez-de-chaussée. Pensez à vérifier les accès potentiels aux étages : fenêtre au-dessus du toit d’un garage ou d’une dépendance, accès possible par la terrasse d’un voisin mitoyen.
 
Il existe des kits complets, vendus avec plusieurs caméras. Cette solution est plus économique, mais assurez-vous que le type de caméra proposé répondra aux besoins spécifiques de chaque accès à protéger.

La résolution

La résolution d’une caméra déterminera la qualité finale de l’image, et la possibilité de l’exploiter suite à un cambriolage. La résolution des caméras analogiques est définie en lignes. Celle des caméras numériques s’exprime en pixels. La Haute Définition (HD) vous assurera une qualité d’image optimale.

Le câble

Le coût du câble peut rapidement alourdir le budget, lorsque votre installation est déployée sur une grande superficie. Pensez à bien prendre vos mesures avant de vous décider.

Les réponses de nos experts aux questions les plus fréquentes

Quelle capacité doit avoir le disque dur de conservation des images ?

Plus la résolution de l’image sera élevée, plus les fichiers enregistrés seront lourds. Néanmoins, on estime qu’un disque dur de 1 000 Go permet d’enregistrer la vidéo de 8 caméras de 2 mégapixels en continu pendant environ 20 jours.

Quelle est la focale idéale d’une caméra de surveillance ?

La focale d’une caméra est une donnée complexe à définir. Tout dépend en fait de la distance entre le sujet filmé et la caméra. Plus le sujet est proche et plus la focale devra être petite. En cas de doute, vous pouvez cependant opter pour une caméra à focale variable. Vous procéderez à vos réglages lors de l’installation.
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Comment couvrir une large zone de passage avec un système de vidéosurveillance ?

Plusieurs solutions existent. Vous pouvez installer plusieurs caméras, ou une caméra avec un système de rotation, ou encore opter pour une caméra grand angle. Le choix entre ces différentes solutions dépendra à la fois du budget, de la compatibilité des caméras avec votre installation, et d’un problème esthétique, la multiplication des caméras n’étant pas toujours du meilleur effet.
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